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1. Des produits locaux, de saison et raisonnés

Faites-vous un beau repas de Noël avec des produits qui n’ont pas fait la moitié du tour du monde dans un cargo réfrigéré ou des bestioles qui n’arrivent pas sur votre table au terme d’un élevage médiocre. Achetez local (pas au-delà des mers ni des montagnes), de saison (oui, il y a un temps pour manger de la poularde et des langoustines), raisonné (parce qu’il ne suffit pas de manger des Saint-Jacques de France, il faut aussi savoir comment elles ont été collectées). Volailles de Challans ou de Bresse, châtaigne d’Ardèche, légumes d’Aquitaine, clémentine de Corse, coquillages des côtes d’Atlantique, gibier de nos forêts : la liste est bien longue ! Plus vous chercherez, plus vous constaterez que tout est là, presque à votre porte.

Découvrir nos ateliers pour préparer les fêtes

Manger durable L’autrice Julia Georgallis propose, dans son étonnant Comment j’ai mangé mon sapin de Noël, de reposer la question de l’arbre et de le servir… dans son assiette ! (éd. Rouerge, 19,50€).

Plus sobrement, la tradition alsacienne des sablés de Noël vous permet d’imaginer des sablés décoratifs à suspendre dans votre arbre (que vous aurez acheté en pot, dans l’idée de le replanter !).

2. Cuisiner soi-même pour valoriser les restes

Vous vous laisserez peut-être tenter par la bûche d’une pâtisserie courue (ou d’un artisan local), par le poisson fumé d’une grande maison ou le foie gras d’un spécialiste de renom : et pourquoi pas ? Pour tout le reste, il vous faut un peu de méthode pour commencer, des objectifs simples (allez-vous vraiment faire ce pressé de homard aux agrumes en huit heures ?) et un peu d’humour si jamais ça rate ! Valoriser les restes, c’est la formulation positive du bon sens.

Cuisiner. Il faut peu de chose à un reste moche pour le rendre présentable : lui donner une nouvelle apparence est le premier geste en cuisine. Une poignée d’herbes aromatiques, une crème bien assaisonnée, un fromage fondu…

Augmenter. Une fois le reste rajeuni par son nouveau look, il faut en faire quelque chose car malheureusement, une patate avec du maquillage, c’est toujours une patate : il faut donc lui associer un autre ingrédient qui la rendra appétissante. C’est le moment d’ouvrir une conserve, de fureter dans son congel, de regarder ce qui reste dans le bac à légumes !

Combiner. Si on n’a que des restes à se mettre sous la dent, pourquoi les cuisiner séparément ? Autant les associer ! Soupe, gratin, tourtes, quiches : tout ce qui est cuit peut recuire…

3. Des cadeaux qui durent pour les amateurs de cuisine

Pensez logique et écologique en offrant des objets qui se conservent longtemps ou qui peuvent profiter d’une nouvelle vie, comme les articles de seconde main ou le matériel reconditionné. Coup double : la plupart des entreprises du secteur se chargent également d’y ajouter une dimension sociale (travail de personnels en réinsertion par exemple) et/ou éthique (valorisation des employés, démarches citoyennes). Par exemple, la marque de confiture Rebelle propose des produits fabriqués avec des fruits et légumes écartés des circuits de distribution. Le savoir-faire de Mamie dans un pot !

Classique n°1 : offrez un couteau, une cocotte en fonte, un moulin à poivre : autant de beaux objets qui durent toute une vie et plus encore ! Poussez la logique : passez au furoshiki, une technique traditionnelle japonaise qui consiste à utiliser un emballage en tissu. Pas de scotch, d’agrafe, de bolduc. Effet zéro déchet garanti ! Pensez quand même à regarder un tuto avant de commencer…

Classique n°2 : Pas envie de vous charger ? Il y a toujours la possibilité d’un bon cadeau dans un grand restaurant, une séance dégustation avec un œnologue, un abonnement annuel chez un chocolatier, une carte d’abonnement de cours de cuisine… Offrez du souvenir, une expérience à deux qui marquent les esprits ! Découvrir nos bons et chèques cadeaux 

4. Un Noël végétarien ?

Essayez des fêtes enrichies en végétaux : c’est la consommation de viande et de poisson qui alourdit le bilan carbone du repas de Noël (juste avant les fruits exotiques). Ne cherchez pas à substituer : renouvelez le genre ! La viande des terrines, pâtés et tourtes peut-être remplacé par du seitan, du tofu ou du tempeh. Les légumes-racines se prêtent à une préparation en feuilleté façon Wellington, ou peuvent être farcies de champignons variés et de châtaignes. Si votre besoin de protéines est trop fort, allez du côté des œufs et du fromage : les possibilités sont sans fin !

Nos expériences végétariens :  Cuisine végétarienne de saison et Immersion dans les cuisines de 42 degrès à Paris pour découvrir la bistronomie végane.

5. Voyez loin : pourquoi se cantonner à Noël ?

Vous pouvez favorablement modifier vos habitudes alimentaires en vous approvisionnant grâce à des professionnels qui ont fait pour vous tout le travail de traçabilité. Faites les marchés de producteurs : laissez venir à vous les fruits et légumes cultivés dans le voisinage. En plus, les maraîchers sont les premiers à vous donner des conseils de cuisine ! [https://chefsquare.fr/au-retour-du-marche.html] Pour se fournir localement : Distri, app qui promeut les circuits courts et les produits locaux ; Yes We Green, annuaire géant des bons plans pour acheter local ; Le Marché Vert, carte collaborative numérique qui recense les points de vente en circuit court sur tout le territoire.

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